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I5, CIA, nouveaux et anciens nazis, gourou aux pouvoirs déconcertants et extra-terrestres, Kathy Austin a bien du mal à dénouer les fils de son enquête. Une chose est certaine : ses adversaires sont prêts à tout pour la faire taire. Heureusement, elle peut compter sur des alliés sûrs, comme Sir Charles, son « oncle » et supérieur direct, l'étrange et sympathique Jules, et même Fuchs, une vieille connaissance rencontrée lors de ses précédentes péripéties (Kenya). Décidément, le désert namibien n'a pas encore révélé tous ses secrets !
Trop ambitieux – déjà neuf volumes au compteur - pour n'être qu'un hommage et bien trop sérieux pour jouer la carte de la parodie, Namibia/Kenya se pose un peu comme un OVNI (!) dans le paysage du Neuvième Art. En effet, le scénario de Rodolphe semble tout droit sorti de l'âge d'or des récits d'aventures exotiques teintés de science-fiction des années cinquante. Edgar P. Jacobs, à qui le scénariste a consacré une biographie (La marque Jacobs), n'est jamais loin et on s'étonne presque de ne pas voir débarquer Blake et Mortimer pour donner un coup de main. Ce quatrième épisode ne déroge pas à cette approche néo-classique et, même si le résultat est bien écrit et parfaitement construit, il reste dramatiquement balisé par des codes narratifs surannés. Cette situation est tout à fait normale pour des albums datant de plusieurs décennies, mais, dans le cas présent, ce côté « vintage » à la fausse patine rend la lecture déconcertante. Dans le même temps, les différentes scènes sous la douche où l'héroïne se dévoile ont étrangement échappé à la censure, comprenne qui pourra !
Graphiquement, Bertrand Marchal rend une copie efficace. Contrairement à l'histoire, son style réaliste est éminemment moderne. Le trait est précis, quoiqu'un peu figé par moment. Heureusement, le dessinateur – assisté par Léo - a apporté un soin tout particulier au découpage et à la mise en scène. Les planches sont admirables de lisibilité et de clarté. Dernière pièce du puzzle, les couleurs de Sébastien Bouët s'intègrent parfaitement dans le ton général.
Réalisé dans les règles de l'art, Namibia souffre néanmoins d'un manque d'originalité sur le fond. À réserver aux amateurs du genre.
Après trois premiers albums prometteurs (presque) dans la lignée de Kenya, les 2 derniers tomes sont pauvres et bâclés. Mais le pire, que dire du dessin, c'est moche, c'est crade...
Je n'aime plus ni les couleurs ni le dessin de cette série. Les personnages de Kenya sont méconnaissables et même Kathy est devenue franchement laide. Son histoire d'amour sort quasiment de nulle part. A aucun moment cet album ne m'a fait véritablement vibrer.
Pour rebondir sur le commentaire d'en dessous, je pense pas qu'on lise les BD de Léo pour son génie graphique. d'autant plus que pour le coup ce n'est pas lui le coupable lol. Maintenant je dois reconnaître que cette série respire une forme de facilité scénaristique en cherchant a noyer le poisson dans des tas de scènes improbables on est loin de la magie des mondes d'Aldébaran
Dans cette série - Namibia et Kénya - tout est complètement dépassé : un scénario alambiqué et qui à la fois traine la patte et fait des sauts du coq à l'âne, un style de dessin d'un autre âge (d'un autre siècle...) et une coloration inconsistante qui change de teintes lors d'une même scène.
Même si les cadrages des personnages sont variés et réussis, leur succession hétéroclite brise la continuité visuelle de la lecture.
Toute comparaison avec Blake et Mortimer de leur grande période est une injurie à la mémoire de Jacobs.
Une rédemption pour cet album : alors que les épisodes précédents se traînaient, beaucoup de trous noirs du scénario y sont éclaircis. On sent la volonté des auteurs de se dépêtrer de ce bourbier au plus vite.
Avant dernier tome de la série, les événements se clarifient et les explications se précisent. Les extraterrestres sont prêts à coloniser la Terre.
Schéma somme toute classique mais l'intrigue est bien menée, les dessins de qualité.
J'ai aussi apprécié la référence au mythe des soucoupes volantes, les V7, construites en secret par le Reich à la fin de la guerre.
Excellent pour le dessin.
Pas mal du tout pour la mise en couleur.
Passable, mais dépassé pour le scénario.